Nationale 2 - Zone 4 - Plateau 2

C’est donc avec l’une des équipes challengeuses et une équipe évoluant pour la première année en championnat de France que le week end débuta. On aurait pu penser de prime abord et au vu du dernier plateau de championnat que Belfort allait mener au score facilement et obtenir sa deuxième victoire dans cette zone. C’était sans compter l’incroyable progression et l’envie de prouver à toutes les équipes présentes ce que valait une fois pour toute, le clan des faucheuses.

Le premier coup de sifflet est donné: c’est ainsi qu’Epinal remporte les deux premiers leads, ceci leur donne confiance en ce début de match et l’on voit très rapidement qu’elles osent un jeu offensif et pas forcément fixé uniquement sur la défense. Les belfortaines, quant à elles, peinent à se trouver sur le track, peut être un peu perturbé par le jeu adverse construit et offensif auquel elles ne s’étaient pas forcément préparées. A la 17ème minutes, le score board affichait 31 points pour Epinal et 17 pour Belfort. Grâce à trois power jams consecutifs, le reaper’s crew assoient le score. Mais c’est sans compter sur la volonté de fer de Blondie Riot qui ne lâche rien et L’ordure qui, elle, étonne le public par son agilité et son endurance et permettent à Belfort de revenir petit à petit au score.

Le score s’inverse à 7 min de la fin de la première période avec un jam à 24 points de L’ordure. 51 à 64 pour Belfort. Cette première période est tendue, Epinal en profite pour prendre un Team Time Out. Celui-ci se révélera efficace puisqu’Epinal réussit à prendre les 5 leads suivants. Mais les points sont grapillés doucement. Un power jam, pour les filles des Vosges, à une minute de la fin de période, permettra d’être sur une égalité de score 67 à 67. Le dernier jam de cette mi-temps débute sur un power jam pour les Knee Breakers mais Blondie riot ne réussira à marquer que 2 points pour faire la différence. 67 pour Epinal, 69 pour Belfort à la mi-temps.

A la reprise, les fautes de jammeuses s’enchainent des deux côtés notamment deux pour Laurie Fist d’Epinal qui habituellement, arrive facilement à se faufiler pour marquer les points. Belfort en profite pour reprendre le dessus à la moitié de cette deuxième période (score de 84 à 117 pour les KBOW). Encore un power jam pour Belfort mais la défense adverse est solide. Cycyrculaire d’Epinal régale le public d’un beau jam à 8 points, mais ceci ne permet pas un nouveau lead change. A nouveau un power jam pour Belfort 92 à 145, les corps commencent à fatiguer. un nouveau jam commence mais le lead ne sera obtenu qu’après 1min35.

Après une première période serrée, la deuxième aura permis à Belfort de faire la différence et de montrer que les lionnes savent réagir, fin du match : 103 à 163.

Si le premier match a pu en étonner certains, l’issue et le déroulement du deuxième n’aurait pu être prévisible lors du premier plateau de novembre...

Lors du premier plateau Reims avait perdu contre Belfort d’un peu plus de 120 points, tandis que les PRG avaient gagné à l’issue d’un match serré contre Belfort. On aurait donc pu imaginer que le match donnerait aux Sans culottes leur troisième victoire lors de ce championnat.       

Mais quel ne fut pas l’étonnement des équipes lors de la découverte des rosters. En effet, le roster de 14 des PRG C du premier plateau, laissait place à un roster de 8 joueuses, toutes aussi prêtes à en découdre, mais conscientes de la difficulté de faire deux matchs en effectif réduit lors de ce week-end. Le roster de Reims avait quant à lui aussi quelque peu évolué, comparé à la première étape puisqu’on pouvait y voir figurer Crafty Viper et She Demon. Deux joueuses expérimentées qui faisaient donc leur retour en jeu.

A la mi-temps de ce match on pouvait voir l’effectivité des murs et de la défense, car le score en terme de points, n’était pas très élevé : 37 à 78 en faveur de Reims. Les deux équipes alliées et amies, aujourd’hui adversaires sur le track, ont enchainé les jams laissant toujours un écart favorable pour les Beasties, mais un écart toujours rattrapable. Mais la fatigue des parisiennes se fait petit à petit sentir, malgré un jeu très très très propre et construit, le faible nombre de joueuses a des conséquences. A 10min de la fin, le score board témoigne d’une petite différence mais qui commence à être vraiment notable pour Reims: 64 à 126. Sur un jam les PRG C peinent à faire leur initial pass ce qui permet à Spezt Nan de marquer le record de point du match: 22 points au compteur. Les Beastie prennent petit à petit le large.

Le match se terminera sur un score de 74 à 172

L’année dernière, le même match avait eu lieu et c’est une rencontre tendue et stratégique que nous avait offerte les deux équipes, mais en faveur des Velvet. On aurait pu une nouvelle fois avant les matchs du matin, faire des suppositions et imaginer une rencontre serrée entre les deux équipes fiancées. Mais le tirage au sort ne fut pas favorable à Belfort puisqu’elles enchaînaient le deuxième match de la journée tandis que les chouettes, elles, entamaient ce week-end en ayant en plus regardé et étudié le match du matin.

Les joueuses des deux côtés mirent du temps à se jauger et à marquer des points: à 8 min du début du match le score était de 22 à 2 pour les Velvets, puis au milieu de la première mi-temps 48 à 15. Le score témoignait de la défense solide, construite et de la volonté des deux équipes de l’emporter.

A 8 min de la fin de la première période, 73 à 31. Dijon profite des dernières minutes qui restent pour creuser l’écart ou alors elles se réveillent enfin .

A la mi-temps le score board affiche 130 à 38.

A la reprise, le discours du coach dijonnais ou les corps des belfortaines enchaînant leur deuxième match se fait sentir. Puisqu’en 20 min les KBOW marquent 17 points contre 94 pour les chouettes de velours.

Le score final donnera la victoire pour les Velvets : 316 à 74. Ce qui leur permettait ainsi l’accession aux phases finales le 19-20-21 mai. Même s'il leur restait un match à jouer, la place pour les play-offs ne pouvait être prise par les PRG qui ont déjà une équipe en N1. C’est donc les Velvet qui remportaient ce jour-là le ticket tant convoité et déjà obtenu l’année passée.

Toutefois, il restait deux match à jouer sur ce plateau.

C’était de nouveau un match à l'issue imprévisible. Lors du premier plateau, Dijon avait marqué à peu près le même nombre de points face à Epinal que face à Reims. Mais la veille, Epinal avait témoigné d’un très beau jeu et d’une très belle évolution. Et Reims avait de nouveau son ancien roster.

Au milieu de la première période, Reims avait creusé l’écart, mais un écart tout à fait rattrapable par Epinal 62 à 15.  A la mi-temps, Reims mène toujours mais de façon un peu plus confortable 109 à 33. Les rémoises enchainent les belles défenses et les superbes reformations. Leurs triangles vraiment mobiles creusent la différence. Les jammeuses d’Epinal réussissent à obtenir des leads mais à chaque fois la jammeuse de Reims leur courent aux trousses. On note une nouvelle fois les belles feintes et l’agilité de Laurie Fist. Mais tout comme la veille, les fautes s’enchainent du côté d’Epinal: deux joueuses sont sorties pour foul out et pas mal de power jam sont offerts aux Beastie. Score final 249 à 65.

Ces deux équipes n’auront vraiment pas déméritées lors du championnat. Epinal pour une très belle progression sur ce championnat et Reims pour sa défense vraiment construite.

Ce match clôturait la fin de ce plateau, mais c’est non sans difficulté pour les PRG C. Si la veille leur roster était de 8, c’est à 7 joueuses qu’elles jouaient aujourd’hui: Atomic Blondie étant malade. De leur côté, si les Velvets avaient assuré leur place pour les play offs, il fallait pour s’assurer une bonne place pour le tirage au sort des Play-Offs, qu’elles assurent le maximum de points. L’enjeu des deux teams était tout à fait différent: d’un côté une équipe ne voulant déclarer forfait,  de l’autre une équipe souhaitant marquer des points tout en évitant que l’équipe adverse déclare forfait pendant cette rencontre.             

Après 20 min du début de la rencontre, Dijon se faisant endormir par la défense adverse et le recyclage des murs adverses. Les Sans culottes menant le jeu et mettant la pression le score était de seulement 17 à 89 pour les Owls. Le public encourageait et criait son amour aux 7 joueuses endurantes de Paris. Les jammeuses dijonnaises, fortes de leur agilité et de leurs poussées, réussirent à marquer les points qui firent la différence. De la même façon les murs dijonnais commencèrent à décrypter le jeu adverse. Mais aussi en raison de la fatigue du match à 8 de la veille et du peu de repos du match d’aujourd’hui. Aucun point ne fut marqué jusqu’à la mi-temps dans les 10 dernières minutes par les parisiennes. A la mi-temps, score de 17 à 153. Lors de la deuxième période, le public était en admiration devant le courage et la résistance des parisiennes, qui ne lâchaient rien, se battant pour marquer les points. Les dijonnaises elles continuaient de creuser l’écart. Fin du match 56 à 325.

Baby Dolors,

Velvet Owls, Dijon